IRP ISLANDS ESEA

Laboratoire scientifique international pour la diversité archéologique et naturelle en Asie de l'Est et du Sud-Est

International Scientific Lab for Archaeological and Natural Diversity in East and South East Asia

Date d’exercice : 2020.01-2024.12
Effectif :  13
Nombre de doctorants : –
Nombre de post-doctorants :  –
Nombre de laboratoires : 7
Nombre de copublications :-
Villes impliquées : En France : Paris / En Chine : Nankin, Shantou / En Canada : Montréal
Site internet : –

Introduction

Fondé sur une collaboration et une complémentarité scientifique développées sur le long terme entre des scientifiques d’institutions françaises, canadiennes et chinoises, le projet international de recherche (IRP), ISLANDS-ESEA, contribue à répondre à des questions scientifiques d’actualité sur les relations Hommes-Nature en Asie de l’Est et du Sud-est au cours des deux derniers millions d’années, avant la diffusion de l’espèce Homo sapiens.

Missions et thèmes de recherche 

Le projet explore les premiers établissements humains en Asie, en s’appuyant sur des sites majeurs identifiés et actuellement pertinents dont l’accès est sécurisé grâce à un réseau partenarial robuste. Au-delà des résultats chronostratigraphiques, la collaboration entre les principaux laboratoires asiatiques, européens et américains offre l’opportunité de renforcer la crédibilité des méthodes et protocoles de datation, notamment ceux adaptés aux environnements spécifiques de dépôts tropicaux rencontrés dans la zone étudiée.

Le projet favorise la réalisation de thèses de master et de doctorat en co-supervision dans un réseau international ; il encourage le recrutement de jeunes scientifiques dans les pays participants et dans d’autres pays, notamment ceux de l’ASEAN, qui ne disposent pas de laboratoires spécialisés.

Les résultats scientifiques du projet seront intégrés dans un réseau de collaboration auquel participeront des professionnels du patrimoine : à ce titre, le projet contribuera à évaluer la valeur des sites (en particulier du point de vue des géosciences) et aura un impact sur le développement de bonnes pratiques de conservation.

Principaux projets de recherche

Cet IRP, s’adossant à des travaux programmés de terrain, est concrètement centré sur l’approche stratigraphique, chronologique et paléoenvironnementale, indispensables pour fournir un cadre temporel robuste à ces études et, parallèlement, pour progresser dans la  reconstitution des environnements et de l’impact des cycles climatiques.

Les activités incluent l’approche chronostratigraphique (travaux de terrain en stratigraphie, approches chronologiques pluri-méthodes, analyses isotopiques à visée paléoenvironnementale et paléoclimatique). Elles donnent la priorité aux travaux de jeunes chercheurs (surtout en doctorat) et à leur codirection.

Ces recherches incluent :

  • L’étude de l’adaptation et de la diversité des premiers insulaires de l’histoire de l’humanité, dans le cadre d’approches comparatives à la charnière continent-archipel
  • L’extinction des Homo erectus les plus tardifs
  • Le franchissement précoce (il y presque un million d’années) de détroits maritimes et d’autres barrières biogéographiques par des groupes humains
  • Les formes les plus endémiques d’humanité apparues dès les périodes anciennes dans les archipels
  • L’impact sur les groupes humains des changements paléo-biogéographiques et climatiques profonds et de l’activité volcano-tectonique qui ont marqué la région.

Les principaux sites/régions étudiés :

Le projet s’appuie sur un solide réseau de programmes de terrain, le plus souvent accompagnés de fouilles programmées, sous la responsabilité des participants ou de celle des proches   partenaires actuels de leurs équipes.

A ce titre, il couvre une zone assez importante qui fait l’objet de nombreuses publications des participants :

  • En ISEA[1], notamment sur les sites de fouilles programmées co-organisées par le MNHN aux Philippines (dans le nord de Luzon) et en Indonésie (programmes à long terme dans le centre et l’est de Java)
  • En Asie du Sud-Est continentale (par exemple, les fouilles programmées au Cambodge et en Thaïlande)
  • EN Chine, en particulier en ce qui concerne les études actuelles de terrain communes et les programmes de datation entrepris en collaboration avec diverses institutions chinoises sur des sites préhistoriques, paléoanthropologiques et paléontologiques (au premier rang desquels ceux qui contiennent des fossiles de Gigantopithecus).

[1] Island South-East Asia

Quelques sites majeurs étudiés en Asie continentale et insulaire.

Principaux sites étudiés à Java, Indonésie, dans le cadre du projet ESEA-ISLANDS

Les institutions et laboratoires impliqués 

Côté français :

  • Muséum national d’histoire naturelle (MNHN /UMR7194/ UMR7209)
  • Centre de recherche en Paléontologie, Paris (UMR7207- CNRS)
  • Laboratoire d’océanographie et du climat : expérimentations et approches numériques (UMR7159 / Institut de recherche pour le développement (IRD)
  • Université de Perpignan via Domitia (UPVD) 
  • Sorbonne Université (SU)

Côté chinois[2] :

  • Université normale de Nankin; Université de Shantou (Guangdong)
  • Partenaire Canadien: Centre de Recherche sur la Dynamique du Système Terre (GEOTOP), Université du Québec à Montréal (UQAM)

[2] Nanjing Normal University; Shantou University

pll_language:fr Remarque : je n’ai pas de version chinoise du texte à intégrer, c’est pourquoi je joins une version anglaise en attendant une éventuelle version chinoise. Codes à intégrer :