IRN EHEDE
Réseau de Recherche International Santé des écosystèmes et écologie des maladies environnementalesInternational Research Network Ecosystem health and environmental disease ecology
*PROJET TERMINE*
Date d’exercice : 2013.01-2020.12
Effectif : > 30 personnes
Nombre de laboratoires :
9 membres, 12 associés
Nombre de copublications :
>30 depuis sa création
Principaux évènements : travaille chaque année sur les terrains d’étude communs, ateliers de formation, analyse de données, production logicielle, colloques.
Autumn meeting days, ShenZhen, Beijing 2019
Villes impliquées : En France : Besançon, Paris / En Chine : Kunming, Lanzhou, Chengdu, Urumqi, Yinchuan, Shanghai
Site internet : http://gdri-ehede.univ-fcomte.fr
L’IRN « Santé des écosystèmes et écologie des maladies environnementales» (EHEDE) a pour objectif de promouvoir les échanges et améliorer la lisibilité des recherches menées en Eurasie associant la santé des écosystèmes (la durabilité à long terme des processus écologiques et l’intégrité des services écosystémiques) et l’écologie des maladies (les processus par lesquels les maladies peuvent être maintenues ou contrôlées dans un écosystème).
L’EHEDE constitue une configuration unique au monde rassemblant les meilleurs spécialistes du domaine abordé sur le modèle des cestodoses, de 21 laboratoires dans 8 pays. Il compte des écologues, des parasitologues, des médecins, des géographes, des modélisateurs dont les compétences et complémentarités ont été éprouvées depuis près d’une vingtaine d’année.
Ecologie (des populations, des communautés, du paysage), biologie de la conservation santé des écosystèmes, santé, modélisation spatiale et temporelle, aléas et risques. L’activité de l’IRN est fondée sur un réseau international de recherche rassemblant des spécialistes de l’interface entre écologie et santé humaine et animale, mettant en œuvre des concepts de one health et ecohealth, en lien avec la biologie de la conservation et la santé des écosystèmes. Il mobilise également des acteurs de l’agriculture, de la conservation et de la santé publique, pour aborder des sujets concernant les perturbations multi-échelles des écosystèmes régionaux (effets des changement d’usage des terres dûs à l’extension de l’agriculture, la déforestation, la reforestation, etc.).
Trois ensembles sont identifiés, susceptibles d’évoluer au fur et à mesure des résultats obtenus :
– écologie et émergence de la transmission des cestodoses (échinococcoses, etc.) en Eurasie
– santé des écosystèmes et gestion de la faune sauvage
– atelier permanent sur le suivi adaptatif des écosystèmes et la gestion des données
Le laboratoire « Chrono-environnement » est au cœur du réseau depuis sa création et y trouve un champ de recherche unique en son genre. Il est dès le départ l’initiateur et le coordinateur des recherches liées à l’écologie de la transmission des agents pathogènes, et offre de plus ses compétences dans le domaine de l’éco-épidémiologie, de l’analyse des données et des (géo) statistiques. Les laboratoires LADYSS et Chrono-environnement, qui collaborent de longue date, apportent de plus une valeur ajoutée dans le domaine de la modélisation spatiale. Le rôle de Chrono-environnement est déterminant dans la configuration et l’orientation des recherches en écologie de l’ensemble du réseau. Il développe aussi une expertise nationale et internationale dans le domaine de la parasitologie et de la recherche clinique, avec le Centre Hospitalier Universitaire Jean-Minjoz, de Besançon, comme centre national français de référence pour les échinococcoses, et centre collaborateur OMS pour la prévention et le traitement des échinococcoses humaines. Il bénéficie dès lors de l’ouverture de l’ensemble des terrains d’études en Asie (Chine, Kyrgyzstan, etc.), et de l’appui des laboratoires étrangers dans le domaine de l’immuno-enzymatique, de la génétique moléculaire, de la biologie de la conservation, en parasitologie et en santé humaine et animale.
Les laboratoires étrangers sont pour la plupart spécialisés dans le domaine de la parasitologie ou de la recherche clinique. Les laboratoires de parasitologie maîtrisent les techniques d’identification des parasites, les typages de souches, ont une capacité d’autofinancement, et consécutivement de projection sur le terrain, importante. Les départements cliniques permettent la mise en œuvre des dépistages chez l’homme et les animaux et l’accès aux registres hospitaliers. Les laboratoires asiatiques apportent, de plus, une aide humaine et logistique essentielle dans l’accès aux terrains d’étude.
Le département « Wildlife management and ecosystem health » de l’Université des finances et d’économie du Yunnan, Chine, a été créé en 2012. Ses objectifs de recherche sont directement issus des idées prévalant dans la création de l’IRN EHEDE, avec une attention particulière sur la biologie de la conservation. Le coordinateur en est le directeur français et cette position aide à la détermination de sa politique scientifique, en accord avec les responsables chinois du laboratoire. Ce département offre un accès facilité aux terrains d’études du Yunnan et aux problématiques de recherche-développement émergentes dans ce point chaud de biodiversité mondiale. Les laboratoires anglais et australiens ont, de plus, une capacité importante de mobilisation de fonds internationaux (fondations, etc.).
Côté français :
• UMR 6249-Chrono-Environnement, Université de Bourgogne Franche-Comté
• Autres laboratoires: UMR7533 LADYSS, Université Paris-Diderot, Museum National d’Histoire Naturelle
Côté chinois :
• Yunnan University of Finance and Economics, Department of Wildlife Management and Ecosystem Health, Kunming, China
• Sichuan Center for Disease Control, Institute of Parasitic Diseases, China,
• Xinjiang Medical University, Urumqi, China
• et comme partenaires associés, Lanzhou Veterinary Research Institute, Ningxia Medical University et East China Normal University, Shanghai
Autres pays:
• Grande-Bretagne (University of Salford, School of Environment and Life Sciences)
• Australie (AustraIRPn National University)
• et comme partenaire associé, l’Université d’Hohenheim (Allemagne) et l’Asahikawa Medical University (Japon)
Troupeau d’éléphants dans une plantation de café, JiangSheng, Yunnan